Ouvrir une scierie
Ouvrir une scierie est un processus complexe, qui vous demandera une grande préparation. Découvrez dans cet article quelques clés à maîtriser avant de se lancer dans la création d’une scierie.
Quel diplôme faut-il détenir pour ouvrir une scierie ?
Aucun diplôme n’est obligatoire en France pour ouvrir une scierie. Toutefois, il est important d’avoir des connaissances et des compétences solides dans les domaines de la gestion d’entreprise, de la production industrielle et des compétences techniques spécifiques liées au métier de la scierie. Il vous est donc vivement conseillé de détenir un des diplômes suivants :
- Licence professionnelle en gestion des entreprises du secteur forestier et du bois
- Licence professionnelle bois et aménagement
- BTS technico-commercial bois et dérivés
- BTS technologie des scieries
- CAP Menuisier installateur
- CAP Menuisier fabricant
- Brevet professionnel menuisier
- Brevet professionnel technicien de scierie
- Formation professionnelle en sciage et séchage du bois
- Formation professionnelle en traitement et préservation du bois.
L’obtention d’un tel diplôme vous permettra également d’être plus facilement assuré, ce qui est obligatoire pour ouvrir une entreprise en France.
Quelles sont les normes en vigueur pour ouvrir une scierie ?
Pour ouvrir une scierie en France, il est important de respecter plusieurs réglementations et normes en matière de santé, de sécurité, d’environnement et de droit du travail. Voici quelques exemples de normes que vous devrez prendre en compte pour ouvrir une scierie :
- Autorisations d’ouverture : vous devez obtenir des autorisations de la part des autorités compétentes pour l’exploitation de votre scierie. Cela peut inclure des permis de construire (mairie), des autorisations environnementales (préfecture) notamment sur la gestion des déchets et des déchets dangereux, de recyclage, de gestion de l’eau…
- Normes de sécurité : il s’agît des normes de sécurité en vigueur pour garantir la sécurité des employés et des visiteurs. Cela peut inclure la mise en place de mesures de sécurité pour les machines, l’équipement de protection individuelle, les formations obligatoires, etc.
- Normes environnementales : Vous devez respecter les normes environnementales en vigueur pour limiter les impacts de votre activité sur l’environnement. Cela peut inclure la gestion des déchets, la limitation des émissions de gaz à effet de serre, la gestion de l’eau et la gestion des produits chimiques.
- Normes de qualité : Vous devez respecter les normes de qualité en vigueur pour garantir la qualité des produits que vous produisez. Cela peut inclure la mise en place de contrôles qualité, de certifications, etc.
Quel statut juridique choisir pour ouvrir une scierie ?
Si vous souhaitez exercer en nom propre, nous vous conseillerons la création d’une entreprise individuelle. Oubliez l’auto-entreprise, vous engagez votre patrimoine personnel ce qui est très risqué au vu de l’activité que vous allez exercer.
Toutefois, nous vous conseillerons d’exercer votre activité sous une forme juridique distincte de vous, ce qui implique donc la création d’une société type SAS, SARL, ou leurs homonymes unipersonnelles la SASU et l’EURL.
En effet, les charges d’une scierie sont importantes, les contrats nombreux, le fonds de roulement est volumineux, créer une société vous permettra de faire plus facilement face à des situations de baisse d’activité temporaire ou d’accroissement des volumes. La SARL ou l’EURL sont plus avantageuses sur le plan de la rémunération du gérant de la société. La SAS et la SASU sont plus avantageuses pour percevoir les bénéfices de fin d’année. Mais le choix ne saurait se limiter qu’à ces seuls arguments. Faites vous accompagner pour choisir votre forme juridique, au risque de le payer cher à un moment ou votre scierie nécessitera des fonds.
Comment créer une scierie ?
Pour créer une scierie il faut :
- Réaliser une étude de marché ;
- Monter un business plan ;
- Choisir un nom ;
- Choisir un statut juridique ;
- Ouvrir un compte bancaire au nom de la société ;
- Rédiger des statuts (sauf EI et auto-entreprise) ;
- Réaliser les formalités d’inscription auprès du guichet unique de l’INPI ;
- Déposer une annonce dans un JAL ;
- Demander les autorisations nécessaires ;
NOUVEAUX-ENTREPRENEURS est une entreprise spécialisée dans la création de sociétés. A chaque étape de ce processus, nous avons une solution et des conseils à vous apporter. Contactez-nous pour plus d’informations.