Ouvrir un commerce de restauration rapide
Vous souhaitez ouvrir un commerce de restauration rapide mais ne savez pas par où commencer ? Découvrez dans cet article les points clefs à maîtriser pour une création réussie.
Quel diplôme est nécessaire pour ouvrir un SNACK ?
Pour ouvrir un SNACK, vous n’êtes pas dans l’obligation de détenir de diplôme, mais une licence d’exploitation « petite restauration » à minima. A minima car il existe aussi la licence d’exploitation « débit de boisson » ou licence 3, mais seul un nombre limité de ces licences peut être délivré par chaque commune.
Il vous faudra à ce titre suivre une formation obligatoire de 20 heures sur le thème de l’hygiène alimentaire, comme par exemple la HACCP.
Vous pourrez ensuite faire la demande pour obtenir une licence petite restauration, totalement gratuite, au moins 15 jours avant l’ouverture de votre SNACK.
La licence 3 ne vous sera pas nécessaire dans le cas d’un commerce de restauration rapide, puisqu’elle permet d’obtenir le débit de boisson (la vente d’alcool fort soit +18°).
Quel budget faut-il prévoir pour ouvrir un commerce de restauration rapide ?
Pour ouvrir un snack, il faudra prévoir un budget comprenant :
- Les coûts de création : frais d’immatriculation, rédaction des statuts…
- Les coûts d’achat des ingrédients : tous les produits alimentaires nécessaires pour préparer les plats proposés. Il sera important de tenir compte de la fluctuation des prix en fonction des saisons et de l’offre et la demande.
- Les frais de location et d’occupation : il s’agit du loyer du local, des factures d’électricité, d’eau et de gaz, ainsi que de tous les autres frais liés à l’occupation du local.
- Les coûts de marketing et de publicité : coûts associés à la promotion du snack, tels que la conception et l’impression de dépliants, les publicités en ligne ou dans les journaux locaux, les panneaux publicitaires et les campagnes de marketing.
- Les coûts de main-d’œuvre : point important, les salaires et les charges sociales pour les employés, tels que les cuisiniers, les serveurs, les caissiers…
- Les coûts de maintenance et de réparation : cela comprend les coûts associés à l’entretien régulier des équipements de cuisine, tels que les réfrigérateurs, les fours, les plaques chauffantes, les casseroles, les ustensiles, etc.
- Les coûts de gestion : cela comprend les coûts liés à la gestion quotidienne du snack, tels que la comptabilité, les assurances, les frais bancaires, les taxes, etc.
- Les coûts de stockage et d’approvisionnement : coûts associés à l’achat de stock et de fournitures, tels que les assiettes, les couverts, les verres, les serviettes, les pailles, les sacs à emporter, etc. Il est également important de prendre en compte les coûts liés au stockage des aliments, tels que les réfrigérateurs, les congélateurs, les étagères et les armoires.
- Les coûts liés aux équipements et aux aménagements : il s’agît des coûts associés à l’achat ou à la location d’équipements, tels que les machines à café, les blenders, les mixeurs, les grille-pain, les caisses enregistreuses, etc. Il est également important de prendre en compte les coûts liés aux aménagements, tels que les tables, les chaises, les décorations, etc.
- …
Quel statut juridique choisir pour ouvrir un SNACK ?
Plusieurs statuts juridiques sont possibles pour ouvrir un snack en fonction des besoins et des objectifs que vous vous êtes fixés :
- L’entreprise individuelle (EI) : il s’agit du statut le plus simple et le plus courant pour créer un snack. L’entrepreneur est seul responsable de son activité et n’a pas besoin de capital minimum pour démarrer. Son patrimoine privé est protégé d’office et il bénéficie du régime des travailleurs non-salariés pour sa rémunération.
- L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : il s’agit d’une SARL, avec un seul associé. En tant que seul associé de l’EURL votre patrimoine professionnel et votre patrimoine personnel est distinct de celui de l’entreprise. Ce statut permet donc de limiter les risques financiers pour l’entrepreneur. Vous pouvez opter pour l’IS ou l’IR, et vous dépendez également du statut de travailleur non salarié (plus avantageux qu’en SAS et SASU) pour votre rémunération.
- La société à responsabilité limitée (SARL) : il s’agit d’une forme de société où deux ou plusieurs associés sont responsables de l’entreprise. La SARL permet aussi de séparer le patrimoine personnel des associés de celui de l’entreprise, ce qui permet de limiter les risques financiers.
- La société par actions simplifiée (SAS) ou la SASU (SAS unipersonnelle) : il s’agit d’une forme de société avec un ou plusieurs actionnaires (un seul dans le cas de la SASU). La SAS permet une grande flexibilité dans l’organisation de l’entreprise et permet de protéger le patrimoine personnel des actionnaires. Cependant, elle est plus complexe à mettre en place puisque vous dicterez plus de règles pour lé régir. Elle est plus onéreuse en ce qui concerne la rémunération du président (équivalent du gérant de SARL), mais permet de bénéficier d’un régime très avantageux pour se distribuer les bénéfices en fin d’année.
Il est important de bien réfléchir au statut juridique le plus adapté à son projet en fonction de ses besoins et de ses objectifs, et de se faire conseiller par un professionnel. Un mauvais choix se paye toujours, deux fois plus cher, et à un moment qui n’est pas propice à une sortie d’argent.
Comment ouvrir une entreprise de restauration rapide ?
Pour ouvrir un snack il faudra : Monter un business plan ;
- Choisir un nom d’enseigne ;
- Choisir une forme juridique
- Rédiger des statuts ;
- Ouvrir un compte bancaire au nom de la structure ;
- Réaliser les formalités de création auprès du guichet unique de l’INPI ;
- Publier une annonce dans un JAL ;
- Ouvrir une demande pour l’obtention de la licence d’exploitation petite restauration ;
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