Ouvrir un commerce de plats à emporter
Vous souhaitez ouvrir un commerce de plats à emporter mais ne savez pas comment vous y prendre ? Découvrez dans cet article les étapes clefs et comment les maîtriser afin de réussir votre création.
Qui peut vendre des plats à emporter ?
Pour vendre des plats à emporter et en faire une activité, il faut être assuré, ce qui impliquera donc :
- Être titulaire d’un CAP, d’un BEP, d’un BP ou autre diplôme de niveau équivalent dans le domaine de la cuisine ;
- Pouvoir justifier d’une expérience de 3 ans minimum dans le domaine ;
- Engager quelqu’un qui est lui-même titulaire d’un diplôme ou qui peut justifier d’une telle expérience ;
Pour ouvrir un commerce de livraison de plats à emporter, il faudra également :
- Respecter les normes légales qui régissent la restauration à emporter ;
- Être majeur ou mineur émancipé ;
- Être de nationalité française, d’un pays de l’Union Européenne ou étranger titulaire d’un titre de séjour en cours de validité ;
Quel budget faut-il prévoir pour ouvrir une entreprise de livraison de plats à domicile ?
Le budget à prévoir pour votre commerce de livraison de plats à domicile dépendra avant tout de votre projet. Toutefois, voici une liste non-exhaustive d’éléments à prendre en compte :
- Les coûts de création : frais de greffe, rédaction des statuts…
- Les coûts d’équipement : matériel de cuisine, réfrigérateurs, fours, plaques de cuisson, ustensiles de cuisine, etc.
- Les coûts de l’espace de travail : location ou achat d’un espace de cuisine, coûts d’aménagement et de rénovation.
- Les coûts de démarrage : publicité, marketing, création d’un site web, imprimerie, etc.
- Les coûts de main-d’œuvre : salaires des cuisiniers, des livreurs, des employés de l’entrepôt, etc. Si CDI / CDD prévoir les salaires nets + charges sociales.
- Les coûts d’approvisionnement : achats de produits alimentaires, d’emballages, d’ingrédients, etc.
- Les coûts de transport : coûts liés à la livraison, location ou achat de véhicules, coûts d’essence, d’entretien, etc.
- Les coûts de licences et d’autorisations : licences de restauration, permis de vente de nourriture, assurances, etc.
- Les coûts de logiciels et de technologie : logiciels de gestion de la cuisine, de suivi des livraisons, de traitement des paiements, etc.
- Les coûts administratifs : logiciel de facturation ou caisse enregistreuse, frais de comptabilité…
Quel statut juridique (forme juridique) choisir pour ouvrir un commerce de livraison de plats à domicile ?
Pour ouvrir un commerce de livraison de plats à emporter, plusieurs statuts juridiques seront possibles. Il faudra choisir en fonction de votre projet, de vos besoins, mais aussi de vos attentes et de vos priorités.
Pour un commerce de petite taille (n’impliquant que vous), on conseillera le statut d’entreprise individuelle. Il est aussi possible de pencher vers le statut d’auto-entrepreneur (micro-entreprise), mais votre patrimoine privé sera alors engagé.
Enfin, si votre projet est d’envergure plus large, avec une prévision de croissance plus importante, plus de salariés, plus d’investissement, alors il faudra privilégier un statut de société.
La SARL ou l’EURL, ainsi que la SAS ou la SASU seront parfaitement adaptées à la grande majorité des cas.
La SAS (SASU) offrira plus de souplesse, moins de réglementation interne (ou du moins, c’est vous qui fixerez les règles). Elle permet d’opter à l’IR et est moins onéreuse pour se verser des dividendes.
La SARL (EURL) est plus stricte, car la Loi y fixe plus de seuils pour le fonctionnement interne. C’est toutefois plus rassurant pour les banques si des investissements doivent être faits, et c’est aussi plus rassurant pour vous également si vous créez votre commerce de livraison de plats à domicile avec un ou des associés en qui vous avez une confiance limitée. La SARL est aussi moins onéreuse en ce qui concerne la rémunération du gérant de la société (moitié moins chère environ).
Comment ouvrir un commerce de livraison de plats à emporter ?
Pour ouvrir une entreprise de livraison de plats à emporter il faut :
- Réaliser une étude de marché ;
- Monter un business plan ;
- Choisir un nom ;
- Choisir une forme juridique d’exercice ;
- Rédiger des statuts (sauf auto-entreprise et EI) ;
- Ouvrir un compte bancaire professionnel ;
- Réaliser les formalités de création auprès du guichet unique de l’INPI ;
- Publier une annonce dans un JAL ;
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